Mon soutien au rassemblement des élus devant la préfecture de Toulouse
Ce jeudi 7 Novembre 2024, les maires et les élus du département, notamment ceux de Toulouse Métropole se sont rassemblés devant la Préfecture de la Haute-Garonne pour exprimer leur profond désaccord face à l'idée du Gouvernement de ponctionner lourdement les collectivités locales !
Pour ce qui concerne Toulouse Métropole, cela correspond à une perte de 45 Millions d'euros, pour la ville de Colomiers, cela pourrait être un impact de 3 Millions d'euros, cela risque d'avoir un impact bien réel pour les citoyens avec des priorisations budgétaires ou des services locaux dégradés.
Je souhaite naturellement apporter mon soutien aux élus locaux qui doivent payer le prix des décisions prises depuis 1975 par les différents gouvernements successifs. Aucun budget à l'équilibre en 50 ans, contrairement aux collectivités locales qui ne peuvent financer leur fonctionnement par la dette, seulement leurs investissements.
Je regrette néanmoins la décision d'avoir fermé "symboliquement" la mairie de Colomiers, cela ne me semble absolument pas nécessaire d'impacter les administrés qui n'y sont pour rien dans cette histoire.
Les collectivités subissent régulièrement le désengagement de l’État dans nos territoires et la baisse de ses dotations à nos collectivités.
Après les deux coupes de 3,7 Milliards chacune dans les Dotations Globales de Fonctionnements sous François Hollande, il est regrettable que le nouveau gouvernement sollicite un effort financier supplémentaire des collectivités locales sans envisager des économies sur son propre budget de fonctionnement.
Ce gouvernement doit revenir sur cette annonce ! Les collectivités locales représentent 70% des dépenses d'investissement public ! J'espère qu'un dialogue ouvert entre les élus locaux et le gouvernement sera mis en place pour explorer des solutions qui permettraient de maintenir les investissements locaux tout en contribuant aux efforts de rationalisation des dépenses publiques.
L'État va devoir se pencher sur son propre coût de fonctionnement, de nombreuses pistes sont à étudier sans tomber dans la facilité de vouloir systématiquement augmenter la pression fiscale.